The Sherwin-Williams

Toujours du potentiel !

Qu’est-ce qui pourrait bien arrêter le plus grand producteur mondial de peintures et de revêtements ? L’entreprise ne connaît pas la crise. La croissance est au rendez-vous depuis des décennies et le dividende a été augmenté lors de chacune des 45 dernières années.

Sherwin-Williams a été fondée en 1866 et est cotée depuis 1964. Son modèle est segmenté en trois divisions : les magasins de peinture (56 % du chiffre d’affaires), les revêtements de performance (30 %) et les marques grand public (14 %).

Avec sa situation quasi monopolistique et sa large couverture du territoire nord-américain, l’entreprise compte beaucoup sur sa croissance externe à l’image de sa plus grosse opération en 2016 sur Valspar pour 11,3 Mds$. Les acquisitions sont peu nombreuses mais bien ciblées et, jusqu’ici, très bien intégrées. La croissance interne n’est toutefois pas en reste. 45 magasins ont déjà été ouverts cette année.

À long terme, c’est convaincant : depuis 1984, le CAGR est de 6,4 %. Dans le même temps, le cours de bourse gagne 15,9 %… par an ! En 2023, Sherwin-Williams a généré 23,1 Mds$ de revenus et un EBITDA de 4,2 Mds$. Le ROE est spectaculaire : il atteint 70 %.

Au niveau de la valorisation, le PER est de 37 fois pour cette année. Ce n’est pas donné mais combien d’entreprises sont capables d’être aussi solides et constantes sur plusieurs décennies consécutives ? Sans doute pas beaucoup. Pour 2025 et 2026, la croissance sera forte mais la valorisation ne dépasse pas 30 fois à cet horizon.

De plus, les analystes sont positifs sur le titre et ont revu à la hausse à plusieurs reprises leurs attentes pour les prochains exercices. Sherwin-Williams n’a pas l’habitude de décevoir.

Ces bons éléments permettent à notre équipe d’experts de fixer un objectif de cours à 460 $ à moyen terme.

Adrien Chavanne
Source : zonebourse.com, 19 novembre 2024

Cours au 15 novembre 2024

OPINION MOYEN TERME

OPINION LONG TERME

Source : zonebourse
Les données relatives aux performances passées ont trait à des périodes passées et ne sont pas un indicateur fiable des résultats futurs. Ceci est valable également pour ce qui est des données historiques de marché.